Leader français des huiles locales, Perles de Gascogne a su s’imposer sur le marché des huiles de table. Ses huiles entrent aussi dans la composition de certains cosmétiques de luxe et compléments alimentaires. L’histoire de cette entreprise de Pujols a débuté avec l’huile vierge d’amandon de pruneau. Une réelle innovation ! En effet dans les années 2000, l’amande du noyau de pruneau était un déchet. Jean-Pierre Clavié, agriculteur, a eu l’idée de la transformer en huile. Un déchet devenu «perle de Gascogne» grâce à sa valorisation. Une illustration parfaite de l’audace inscrite dans l’ADN de l’entreprise qui, depuis, a démultiplié l’idée pour donner une valeur ajoutée aux produits locaux. Par exemple, la plante permettant de fabriquer de l’huile de cameline, très prisée en cosmétique, est produite à seulement 15 km des Perles de Gascogne.
En 2017, l’entreprise s’est dotée de sa propre manufacture, lui permettant de réaliser les différentes étapes de fabrication de ses huiles (le cassage des noyaux étant réalisé par un prestataire). Aujourd’hui, elle maîtrise entièrement la conception puisque la chaîne de cassage est en train de prendre forme. Cet investissement (soutenu par le Département) permettra de sécuriser l’activité en étant moins dépendante d’un tiers.
Actuellement, 6 huiles (amandons de prunes, chanvre, cameline, Inca Inchi, noix, noisette toastée) sont au catalogue. « Cet hiver, nous travaillerons sur les huiles vierges de fruits rouges (framboises, fraises, myrtilles) issues des sous-produits de l’industrie agroalimentaire des compotes et confitures et sur l’huile de pépins de courge. Pour ces deux études, le programme R&D est soutenu par la Région », précise Nathalie Barrère, fille du créateur, cogérante et directrice commerciale.
Où trouver les huiles...
Elles sont distribuées dans les magasins Gamm vert, les boutiques épiceries fines locales (Maître Prunille, Roucadil, Lou Prunel, Musée du Pruneau, Vergers d’Escoute…). Elles sont aussi au menu de nombreuses tables régionales.