Représenter « la femme » dans l'art occidental : entre fantasmes et domination masculine. Ludivine Gaillard et Élise Enjalbert. Collection : First Culture générale. 232 pages. 21,95 € Belles endormies, vierge, Vénus, prostituées, sorcières, étrangères, prépubères, victimes, bourreaux… Les femmes sont omniprésentes dans l’histoire de l’art occidental. Généralement dans des attitudes stéréotypées, elles endossent une multitude de rôles en étant souvent… dénudées. Un sein (voire deux) qui se fait la malle hors d’un corsage, une paire de fesses bien rondes, une cambrure improbable… On peut dire que les hommes se sont fait plaisir ! Jusqu’à la première moitié du XXe siècle, ce sont eux qui dominent le monde de l’art, imposant leurs canons esthétiques. Et si leurs oeuvres s’inscrivent dans un certain contexte socioculturel, leur art a néanmoins contribué à bâtir une image de « la femme » conforme à la société patriarcale et à véhiculer des préjugés qui, encore aujourd’hui, ont la peau dure. Dans cet ouvrage richement illustré, l’agenaise Ludivine Gaillard s’appuie sur les mythes et leurs mises en image pour révéler la domination masculine dans l’histoire de l’art occidental à travers les siècles.
Le coin des bouquins
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Imparfaites
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Rugby en choeurs
Des hymnes et des hommes : voyage en pays d'ovalie. Guilhem Herbert. Éditions Amphora. 160 pages. 29,95 €. L’hymne national, c’est un élan de communion et de cohésion, avant l’intensité d’un match international, qui revêt une saveur toute particulière dans le monde ovale. Saviez-vous que Christian Califano « parlait » à La Marseillaise ? Que Fabien Pelous et Imanol Harinordoquy ne l’ont presque jamais chantée, par superstition ? Que, malgré ses 142 sélections, Sergio Parisse a pu être submergé par l’émotion, au point de ne pas pouvoir chanter ? Que Will Carling n’est pas particulièrement fan de son hymne ? Plus de soixante joueurs, dont Philippe Sella, partagent ici leurs souvenirs, racontent la gestion de ces instants si particuliers et reviennent sur leurs plus belles émotions, leurs peurs ou parfois leurs doutes.
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Elles
Recueils de nouvelles. Marina KyEm. Auto-édition. 135 pages. 6,90 € « Un rendez-vous manqué n’est pas annulé. Il peut simplement être reporté. » C’est le message que Louise, Aurélie, ou encore Marie délivrent à travers ce recueil de nouvelles. Adolescente torturée ou femme hantée par les regrets, chacune a une histoire à raconter. Des pensées les plus sombres aux plus heureuses, bercées d’espoir et de résilience, c’est sous ce jour qu’elles se dévoilent. Un recueil dans lequel toutes les femmes se reconnaîtront.
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À la conquête de la nébuleuse du papillon
Corine Marie. Les éditions des petits papiers. 224 pages. 15 € Gaïa a terminé son nouveau manuscrit. Comme pour les précédents romans, le 1er lecteur est son mari Ary. Mais, contre toute attente, il n’adhère pas à cette histoire inédite. Pire encore, au fil des pages, il réalise que Gaïa, qui est aussi médium, associe fiction et réalité. Elle y dévoile sans pudeur ses croyances mystiques, relate ses vies antérieures, joue avec le passé, le présent et le futur. Laissez-vous embarquer à des époques et des civilisations différentes pour un voyage à travers le temps et les possibles.
