Le Département s’est engagé depuis de nombreuses années dans la remise en navigabilité du Lot. Après avoir réhabilité en 2020 l’écluse de Saint-Vite, le franchissement du barrage de Fumel constituait le dernier frein au développement de l’activité touristique entre les départements du Lot-et-Garonne et du Lot. Ce frein est levé aujourd’hui avec la mise en service du Transbordeur : élévateur à sangles permettant de sortir de l’eau les bateaux pour contourner le barrage par la route. Cette solution originale était bien moins onéreuse* que la construction d’une écluse. Aujourd’hui, il reste à intervenir sur une barrière rocheuse qui obstrue le sas aval. L’entreprise Cazals interviendra dès que le débit du Lot sera moins important, a priori début juillet. À terme, la zone du Transbordeur pourra être complétement aménagée pour proposer une offre touristique plus large : local d’accueil des plaisanciers, chemin de halage avec création d’une voie verte… De nouvelles activités économiques (maintenance et hivernage de bateaux) et touristiques liées au « slow tourisme » portées là aussi par les collectivités locales verront donc le jour. Et en 2025… La Dréal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) impose à la société Hydrocop de réaliser des travaux de stabilité du barrage hydroélectrique. Quitte à intervenir, la société remplacerait aussi les clapets de l’ouvrage. Si cette opération est validée par la Dréal, elle nécessiterait d’abaisser le plan d’eau amont (côté département du Lot) de 3,50 m durant la saison estivale 2025. Cette période serait mise à profit pour finaliser l’aménagement de la zone du Transbordeur.
En savoir plus : www.lotetgaronne.fr *Les travaux d’aménagement du site s’élèvent à 4 M€ HT, financés par le Conseil départemental, avec l'aide de l'État (300 000 €) dans le cadre du Contrat de plan interrégional Vallée du Lot et de la Région Nouvelle-Aquitaine (725 815 €). Pour l’acquisition du Transbordeur (530 000 €), il a également obtenu une aide de l’Europe (400 000 €).