Ce projet permettrait d’accueillir en formation quelque 2 500 surveillants supplémentaires annoncés à court terme.
D’une seule et même voix, les élus lot‑et‑garonnais ont défendu ce projet, en insistant sur les nombreux atouts de cette candidature, qui est celle de tout un territoire, et en remettant un dossier technique, juridique et financier détaillé et chiffré, répondant aux besoins exprimés par la Chancellerie.
La délégation lot‑et‑garonnaise a enfin démontré que l’extension du site actuel apparaît comme le choix le plus cohérent et le plus rationnel pour répondre aux besoins de mutualisation des moyens et de réactivité de mise en œuvre souhaités par le gouvernement.
« Une option naturelle »
Attentif aux arguments avancés par les élus, le Garde des Sceaux étudiera les différents projets déposés par d’autres territoires avant de prendre sa décision début 2017. Dans l’attente, l’équipe territoriale lot‑et‑garonnaise - qui avait su convaincre dans les années 1990 l’État de la pertinence d’implantation de l’ENAP à Agen - reste mobilisée et unie derrière ce projet. Pour reprendre les mots du premier ministre Manuel Valls, lors de sa venue à l'ENAP le 6 octobre dernier, « Agen est une option naturelle » pour accueillir cette extension.