Groupe de la majorité départementale
En cette période de rentrée comme tout au long de l’année, le Département est mobilisé pour proposer aux Lot-et-Garonnais des services publics indispensables à tous les âges de la vie.
Conforté par la grande réforme territoriale de 2015, il assure ses missions en visant deux objectifs : assurer l’égalité entre les hommes et entre les territoires, dans les villes comme dans les villages. Il est la locomotive de nos territoires et de la cohésion nationale. Néanmoins, ses difficultés financières sont nombreuses et croissantes. Elles tendent à fragiliser d’une part la qualité des services aux habitants et d’autre part le modèle social français qui repose en partie sur sa capacité d’action.
Et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir cherché des solutions. Depuis de nombreuses années, nous nous sommes régulièrement mobilisés pour obtenir l’ouverture d’une négociation entre l’État et les Départements pour renationaliser le financement du RSA. Malheureusement, quand en 2016 la négociation s’est ouverte, la majorité des Départements gérés par la droite a souhaité y mettre fin par posture politique. Par cette attitude irresponsable, c’est un pan entier de la solidarité qui est aujourd’hui menacé.
Pour les élus de la Majorité départementale, les politiques de solidarité doivent redevenir le cœur du projet républicain. Nous défendons l’idée d’un système de protection sociale renouvelé s’articulant autour d’une solidarité nationale assurée par l’État et équitable sur l’ensemble du pays, et de politiques de solidarité adaptées à chaque territoire dont les Départements seraient les chefs d’orchestre.
À l’heure où les difficultés financières des Départements servent d’alibi à la droite pour stigmatiser nos concitoyens les plus fragiles, nous défendrons toujours la proximité, l’efficacité, la responsabilité, l’égalité d’accès aux droits et l’équité entre les territoires.
Notre modèle social et les Départements ont pour l’heure destin lié. Sachons les placer sur le chemin de la réforme pour le progrès.
Groupe L’Avenir ensemble
La victoire de Jacques Borderie et Marie Labit, candidats de la droite et du centre à l’élection départementale partielle sur le canton du Livradais, s’avère riche d’enseignements. Elle démontre d’abord que des candidats de terrain, ancrés, sérieux et investis sur leur territoire, sont logiquement plébiscités par nos concitoyens pour les représenter au Conseil départemental et défendre leur canton.
Le second enseignement de cette élection, c’est le rejet de la politique menée par la majorité départementale socialiste. Aucune idée, aucun projet, si ce n’est de fausses annonces pour faire de belles photos dans les journaux. Les électeurs du Livradais ne sont pas tombés dans le panneau. Ils ont compris que le Département est devenu une coquille vide, qui n’est plus capable d’investir pour l’avenir de leur canton comme du Lot-et-Garonne.
Cette victoire démontre enfin que l’attitude constructive et déterminée de l’opposition départementale, portée tout au long de la campagne électorale par nos candidats, est un gage de maturité. Contrairement à leurs adversaires de gauche, qui ont finalement cédé à la caricature et aux attaques personnelles, Jacques Borderie et Marie Labit ont respecté jusqu’au bout les autres candidats à cette élection. C’est le moins qu’on puisse attendre de ceux qui entendent représenter leurs concitoyens.
Groupe La dynamique citoyenne
C’est la rentrée, avec comme toujours, son lot de bonnes (et nouvelles) dispositions. En cette période particulièrement contrainte, où l’argent public se fait aussi rare que les champignons dans les sous-bois lot-et-garonnais, permettez-nous d’appuyer la demande du président Camani, réclamant à juste titre un vrai fonds de péréquation et une aide substantielle pour les départements ruraux comme le nôtre. Sinon, c’est la mort assurée. Par asphyxie financière…
Au fait, bonne rentrée à tous !