47 Magazine - 59 : Janvier 2023

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page-15----afdas.jpg ©Dép. 47 - Xavier Chambelland

Être bénévole dans une association solidaire…

Nombre de bénévoles
• Plus il y en a et mieux c’est

Temps d’engagement
• Très variable en fonction des besoins et de la période de l’année. En revanche, il faut être régulier dans son engagement et respecter les plannings établis

Vos missions
• Par exemple, les Restos du coeur cherchent des bénévoles pour faire de la manutention, distribuer les aides alimentaires, mais aussi pour faire du soutien à la recherche d’emploi, des coiffeuses… pour des missions d’aide à la personne

Être bénévole ça rapporte !
• Ça fait du bien de se sentir utile ! Aider les autres permet de donner du sens à sa vie, d’être fier de soi, de ce qu’on accomplit. Apporter du réconfort à une personne en difficulté procure une satisfaction indéniable.

A qui s’adresser
- Restos du coeur, Mireille Gene-Monturet : 05 53 48 62 04
- Banque alimentaire, Amandine louro : 05 53 64 48 40
- Secours populaire, Gilbert Vidal : 05 53 47 41 54
- Croix rouge délégation territoriale : 05 40 40 19 02
- Entraide protestante : 05 53 84 44 94
- Secours catholique, Thierry Fontaine : 05 53 05 79 29
- Afdas, Sylvie Lagouarde : 05 53 66 38 38

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Le coin du bénévolat

Solidaires et fiers de l’être

Période hivernale, inflation, baisse du pouvoir d’achat… les associations solidaires ou caritatives du département sont sur tous les fronts. La situation actuelle est propice à « une poussée » des demandes engendrant une activité accrue. Même si les bénévoles avouent être fatigués, ils sont extrêmement satisfaits de venir en aide à des personnes en difficulté.

RENCONTRE

« 40 % d’augmentation dès le début des inscriptions fin novembre. Cela n’est jamais arrivé », s’alarme Mireille Gene-Monturet, présidente des Restos du coeur de Lot-et-Garonne. Et la situation est la même dans tous les centres du département. « Toutes les semaines, il y a de nouveaux inscrits. » L’augmentation des prix des produits de première nécessité et donc la baisse du pouvoir d’achat mettent à mal de nombreuses personnes. En 2022, la précarité a touché tous les âges de la vie. «Nous accueillons de nouveaux profils. Il y a des travailleurs qui n’arrivent plus à boucler les fins de mois, des travailleurs précaires, des mamans seules mais aussi des étudiants, des retraités... Jusqu’à présent, ils avaient un peu honte de venir aux restos ou alors ils n’osaient pas.»

Même constat du côté de la ressourcerie de l’Afdas. « Qu’on bosse ou pas, les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour beaucoup. L’inflation galopante touche tout le monde. Alors des personnes en activité font leurs courses à l’Afdas plutôt qu’en grandes surfaces. Lorsqu’on a 60 à 70 % de charges fixes sur un Smic, il ne reste en effet pas grand-chose et chaque euro compte », explique Sylvie Lagouarde, directrice adjointe de la structure. Dans ce cas, le monde caritatif fait figure de dernier rempart pour le plus démunis.

Les Restaurants du coeur, la Banque alimentaire, le Secours populaire, la Croix- Rouge, le Secours catholique, l’Entraide protestante... autant d’associations dont l’objectif est de porter secours et assistances aux Lot-et-Garonnais. Du côté de l’antenne agenaise du Secours populaire, le nombre de colis d’urgence est passé de 2-3 à 14 par jour. Ce surcroît d’activité a des conséquences sur les bénévoles qui accumulent la fatigue, mais qui ne lâchent rien. Ils répondent toujours présents sans sourciller, avec la satisfaction du soutien apporté : « Quand on s’engage, on s’engage aussi pour soi. La satisfaction de voir l’impact qu’ont nos actions sur les personnes qu’on aide, c’est assez incroyable ! » Les associations solidaires sont en recherche permanente de bénévoles. Par exemple, les Restos du coeur cherchent une secrétaire départementale, mais aussi des coiffeuses, des personnes capables de faire de l’accompagnement à la personne. « Ça fait du bien de se sentir dans la vie de la Cité, de s’occuper de gens fragilisés. On fait des choses justes. Personnellement je me nourris de toute cette énergie et celle de mes collègues. Je me lève tous les matins avec un sentiment fort de fierté », conclut Mireille Gene-Monturet.

Bénévolat, mode d'emploi

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