« Mon rôle consiste à mettre en relation toutes les parties prenantes
du dispositif PEPS. Je reçois
en entretien les bénéficiaires avec leurs prescriptions médicales afin de trouver l’activité physique la plus adaptée à leur problématique
de santé », explique Cassandre Guinot-Mondoloni.
Après avoir pris en compte les spécificités pathologiques de chacun, la coordinatrice PEPS les oriente vers une structure sportive agréée autour d’un protocole très encadré. « Il faut que la structure sportive ait une section sport-santé et dispose d’un éducateur spécialement formé de niveau 1 minimum », précise-t-elle.
Partie d’une feuille blanche
en 2020, elle a sillonné tout le département pour rencontrer et mettre en relation tous les acteurs du sport-santé. Ce long travail a payé puisque
le département comptabilise aujourd’hui
33 activités
référencées et
une cinquantaine
de médecins.
« Depuis la loi
de 2016, qui
permet aux
professionnels de santé
de prescrire des activités physiques, les médecins ont bien pris conscience des bienfaits du sport sur la santé. Accompagnée par les docteurs Saint-Béat (médecin du Cdos 47) et Rubio,
je sensibilise les professionnels de santé sur le dispositif PEPS. Ils sont ravis d’être conseillés et que je suive les patients pendant leurs séances mais aussi un
an après leur prise en charge. Plusieurs médecins m’ont contactée spontanément pour en savoir plus et pour m’envoyer des patients », ajoute-t-elle.
Dans un département rural comme le Lot-et-Garonne, le public bénéficiaire est essentiellement composé de séniors mais on y retrouve tous types de pathologies, qu’elles soient chroniques ou de longue durée.
« Il y a aussi des personnes sédentaires et d’autres sur lesquelles nous faisons de la prévention primaire sur du prédiabète ou du surpoids afin de les prendre en charge avant le développement de pathologies plus lourdes. »
Travaillant également avec les
3 maisons sport-santé du département, Cassandre Guinot-Mon- doloni poursuit son travail de sensibilisation auprès des professionnels de santé mais aussi avec les structures sportives afin qu’elles participent activement, et dans l’intérêt général, à l’essor du sport-santé déjà bien établi en Lot-et-Garonne.