Menaces terroristes, Europe en panne, inquiétudes sur la présidence américaine : les soubresauts du monde font vaciller nos repères traditionnels. Face aux dangers et aux incertitudes, les raisons d’espérer existent pourtant bel et bien.

Elles trouvent notamment leur source au coeur de nos territoires, dans l’esprit de créativité et de solidarité des Lot‑et‑Garonnais. Le Conseil départemental s’est donné pour priorité d’aider à la réussite de ces femmes et hommes qui font le pari de l’innovation, loin des métropoles.

Notre partenariat avec les communes et les intercommunalités répond au même objectif : veiller à un aménagement équilibré pour ne laisser personne au bord du chemin. C’est là, également, l’enjeu de notre action en faveur de nos concitoyens que la perte d’emploi, l’âge ou le handicap rendent vulnérables.

Le coût de ces engagements se révèle de plus en plus lourd tandis que l’État baisse de manière drastique ses dotations aux collectivités et ne compense pas, à juste hauteur, les dépenses que les Départements réalisent au titre de la solidarité nationale.

Malgré nos efforts, particulièrement en termes d’économies de fonctionnement, l’étau se resserre sur nos finances. Notre budget 2017 devra ainsi résoudre une bien difficile équation.

J’ai, avec l’équipe de la majorité départementale, la conviction que nous ne pourrons pas sortir de l’ornière en renonçant à des politiques qui ont fait la preuve de leur efficacité ou en rognant sur la qualité du service rendu.

Nous avons pris nos responsabilités en engageant d’importantes modifications de nos interventions et en réalisant des économies de fonctionnement drastiques. Il appartient maintenant à l’État de prendre ses responsabilités et d’assurer la compensation des charges de solidarité nationale qui assèchent nos finances. Mon implication dans ce dossier est totale.

Je vous présente, ainsi qu’à vos proches, mes voeux les plus chaleureux pour la nouvelle année.