De la volatilité des recettes du Département dépend ce que l'on appelle « l'effet ciseaux ». Depuis 2021, avec la réforme des impôts locaux, les Conseils départementaux ne perçoivent plus du tout d’impôt foncier. À la place, l’État leur reverse une fraction de TVA. Cela soumet la collectivité aux aléas du contexte économique, sans que celle-ci ne puisse agir sur le niveau de cette recette. C’est d’ailleurs cette fraction de TVA que le gouvernement a décidé de « geler » pour 2025, dans le cadre du projet de loi de finances appelant les collectivités à contribuer au déficit public du pays. Cela équivaut à une baisse de recettes de 4 à 5 millions d’euros pour le Conseil départemental de Lot-et-Garonne.