Depuis 1864 et la création
du concours général
des animaux*, les
éleveurs présentent les plus beaux spécimens de France :
ceux qui ont réussi à passer toutes les étapes des sélections, ceux qui correspondent aux critères établis par l’organisme
de sélection (OS). Tous les reproducteurs (femelles et mâles) en compétition proviennent des schémas collectifs agréés par
le ministère de l'Agriculture et
de l'Alimentation. Ces animaux mettent donc en valeur la biodiversité de la génétique française. Le jour J, ils sont jugés sur leur allure, leur morphologie et sa conformation au standard de la race.
Cette année, huit espèces animales étaient représentées :
asins, bovins, canins, caprins, équins, ovins, porcins et félins, soit 373 races, 2 700 animaux et 1 440 éleveurs.
Mais avant de fouler le grand ring du SIA, animaux et éleveurs ont réalisé un véritable parcours du combattant ! Arriver à toucher
le Graal, cela se mérite ! Ils ont
dû franchir de nombreuses
étapes, comme le concours départemental, puis régional et surtout national ! C’est celui-ci qu’il ne faut surtout pas rater ! Cette année, il avait lieu mi-septembre
à Saint-Gaudens. Là, la Blonde d’Aquitaine Oups était présent avec son propriétaire Max Laparre Il y avait aussi les techniciens de l’OS. On ne rigole plus !
Cela devient vraiment sérieux. Ensuite à partir du 15 janvier, les
OS ont effectué la tournée des fermes pour arrêter définitivement leur choix. Dès que Max a su
que Oups « montait » à Paris, il
a commencé à le « préparer ». Objectif : être le plus beau et le plus musclé pour le jour J. À la pesée officielle, le lendemain de son arrivée, Oups pesait 1 478 kg !
*1870, création du Concours général agricole qui prime le meilleur de la génétique animale et des produits du terroir français, les produits laitiers, les vins.
Retrouvez toutes les photos du concours Portrait d'un éleveur de Blonde d'Aquitaine La Blonde d'Aquitaine a 60 ans !