47 Magazine - 56 : Mars 2022

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Max Laparre, agriculteur et éleveur de Blondes d'Aquitaine depuis 1988. - © Dép. 47 – Xavier Chambelland

Max Laparre

Max Laparre est agriculteur et éleveur de Blondes d’Aquitaine depuis 1988 à Saint- Eutrope-de-Born. Il cultive 130 hectares de céréales (blé, orge, tournesol...) et 6 hectares de pruniers d’Ente. Il possède également 45 hectares de prairies que broute sa centaine de vaches Blondes d’Aquitaine (mères et veaux).

Blonde d'Aquitaine

Elle a 60 ans !

La race bovine Blonde d’Aquitaine est une descendante du Bos Aquitanicus, une race qui a donné naissance, dans le Sud-Ouest de la France, à des bovins à la robe de couleur froment et aux muqueuses claires. Ces animaux sont particulièrement connus pour leur grande force résultant de leur musculature exceptionnelle. La Blonde d’Aquitaine intègre également les qualités de trois autres espèces excellentes : la Garonnaise, la Quercy et la Blonde des Pyrénées. Cette race a officiellement ouvert son livre généalogique le 20 février 1962.

Retrouvez l’histoire de la Blonde d’Aquitaine sur www.blonde-aquitaine.com

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Concours général des animaux

Coulisses d'un concours de beauté

Le 3 mars en fin d’après-midi, Max Laparre, éleveur de Blondes d’Aquitaine à Saint-Eutrope-de-Born, montait sur le ring du Salon international de l’agriculture de Paris avec son « bébé » : Oups, un beau taureau de 3 ans et demi et d'environ 1 500 kg. Présentation du bestiau médaillé de bronze.

Depuis 1864 et la création du concours général des animaux*, les éleveurs présentent les plus beaux spécimens de France : ceux qui ont réussi à passer toutes les étapes des sélections, ceux qui correspondent aux critères établis par l’organisme de sélection (OS). Tous les reproducteurs (femelles et mâles) en compétition proviennent des schémas collectifs agréés par le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Ces animaux mettent donc en valeur la biodiversité de la génétique française. Le jour J, ils sont jugés sur leur allure, leur morphologie et sa conformation au standard de la race.

Cette année, huit espèces animales étaient représentées : asins, bovins, canins, caprins, équins, ovins, porcins et félins, soit 373 races, 2 700 animaux et 1 440 éleveurs.

Mais avant de fouler le grand ring du SIA, animaux et éleveurs ont réalisé un véritable parcours du combattant ! Arriver à toucher le Graal, cela se mérite ! Ils ont dû franchir de nombreuses étapes, comme le concours départemental, puis régional et surtout national ! C’est celui-ci qu’il ne faut surtout pas rater ! Cette année, il avait lieu mi-septembre à Saint-Gaudens. Là, la Blonde d’Aquitaine Oups était présent avec son propriétaire Max Laparre Il y avait aussi les techniciens de l’OS. On ne rigole plus ! Cela devient vraiment sérieux. Ensuite à partir du 15 janvier, les OS ont effectué la tournée des fermes pour arrêter définitivement leur choix. Dès que Max a su que Oups « montait » à Paris, il a commencé à le « préparer ». Objectif : être le plus beau et le plus musclé pour le jour J. À la pesée officielle, le lendemain de son arrivée, Oups pesait 1 478 kg !

*1870, création du Concours général agricole qui prime le meilleur de la génétique animale et des produits du terroir français, les produits laitiers, les vins.

Retrouvez toutes les photos du concours Portrait d'un éleveur de Blonde d'Aquitaine La Blonde d'Aquitaine a 60 ans !

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