47 Magazine - 36 : Octobre 2016

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Dans les années 80, le bio était un concept, une philosophie. Aujourd’hui, c’est aussi un modèle économique particulièrement intéressant, complémentaire d’autres formes d’agriculture.

Raymond Girardi, Vice-président en charge de l'Agriculture

Le bio en Lot-et-Garonne

1er département bio de la Nouvelle-Aquitaine


6,5 % des surfaces agricoles cultivées en bio


13 communes labellisées Territoire Bio Engagé


Plus 150 transformateurs et distributeurs bio

Le Département s'engage...

À la suite des États généraux de l’Agriculture en 2011, le Conseil départemental a renforcé son soutien au développement de l’agriculture bio, notamment en faveur des nouveaux installés (avec une aide forfaitaire de 6 000 € pour chaque installation d’exploitant âgé de moins de 50 ans) et des organismes chargés de la promotion et de la formation dans ce domaine (structures telles que le Civam Agrobio 47 ou Arbio Aquitaine). Il favorise également l’introduction d’aliments bio dans la restauration collective. Autre domaine dans lequel il intervient : les investissements réalisés par les entreprises de la filière pour développer leur activité.

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Agriculture biologique

Le bio a le vent en poupe

Déjà qualifié de « verger de la France » pour la diversité de ses productions agricoles, le Lot‑et‑Garonne s’illustre de plus en plus sur la scène bio. De la production à la transformation, notre département caracole en tête et voit la filière bio prospérer année après année.

D’abord taxée d’effet de mode, l’adoption d’une alimentation saine, avec des produits issus de l’agriculture biologique, est aujourd’hui plébiscitée par le consommateur, à tel point que satisfaire la demande, au niveau national, n’est pas chose aisée. En Lot‑et‑Garonne, tous les voyants sont au vert pour la filière bio, à toutes les étapes de la production.


Apparue dans les années 60 dans notre département, l’agriculture bio s’est structurée très rapidement, consciente de son fort potentiel de développement. Entre 2008 et 2015, le nombre d’exploitations a quasiment doublé avec près de 600 structures et 19 000 hectares de surfaces agricoles engagées en bio recensés aujourd’hui. Chaque année, entre 30 et 50 producteurs opèrent une reconversion en bio.


Les débouchés de l'agriculture bio


Parallèlement, l’industrie agroalimentaire s’est penchée sur la question du bio, afin de transformer et de distribuer les produits issus de cette agriculture. Aujourd’hui, on comptabilise plus de 100 transformateurs et plus de 40 distributeurs. Et leur activité ne cesse de croître. Pour ne citer qu’un exemple, le groupe Léa Nature agrandit sa conserverie Bioviver, en construisant actuellement un atelier dédié au sans-gluten et sans lactose sur la zone d’activités du Confluent à Damazan. L’investissement est chiffré à 6 M€ et le projet va générer la création d’une dizaine d’emplois.


Autre débouché de l’agriculture bio : la restauration collective. L’objectif national d’approvisionner à hauteur de 20 % les restaurants collectifs en bio est réalisable en Lot-et-Garonne. Le Conseil départemental s’y attache au sein des restaurants des collèges dont il a la charge et travaille en réseau avec les acteurs publics et les professionnels de la filière pour que cette démarche soit étendue à toute la restauration collective.


Pionnier en production bio voilà plus de 50 ans, le Lot‑et‑Garonne reste à la pointe dans ce domaine. Un avantage qu’il convient de cultiver sans relâche !


Bioviver s'installe à Damazan Parole à Raymond Girardi Le Bio en chiffres Le Département s'engage...

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