47 Magazine - 37 : Janvier 2017

archives

Aide

Collapse

Uncollapse

En bref

  • La-carte-p-copie.jpg

    La carte

  • 01---Pigeonnier-Tournon-dAgenais.jpg

    1) Tournon d'Agenais

    Dans la nuit du 13 janvier 1944, des gendarmes arrêtent des hommes du groupe « Prospère », l’un d’eux est abattu, les autres arrêtés et déportés (un meurt en déportation). Le 3 juillet 1944, une colonne allemande surprend des résistants. Leur chef, Pierre Fournié, et Paul Testut sont arrêtés, torturés devant des otages et fusillés. Au total, 9 personnes sont tuées à Tournon.

  • PLAQUES-FUMEL-recadre1.jpg

    2) Fumel et Condat

    Plusieurs plaques honorent la mémoire des résistants, des combattants et des civils tués. Les noms des élèves tués dans les combats ou morts en déportation figurent sur celles de l’école Jean‑Jaurès et de l’ancienne école de Condat. Les noms des membres du personnel morts dans les combats ou faits prisonniers sont mentionnés sur celle de l’usine de Fumel. Toujours à l’usine, une plaque est apposée sur le mur d’entrée en l’honneur des « Républicains Espagnols. »


    Deux plaques sont apposées sur le pôle Mémoire de Condat en hommage au groupe « Jack » réfugié dans les anciennes carrières du Pech del Treil.
    Des rues portent le nom de combattants tombés en mission : rue Kuntz (Georges Kuntz, capitaine du bataillon « Geoffroy »), rue Torikian (John Torikian du groupe « Dollé »), rue « Isaac Casares, hommage aux Républicains espagnols ».

  • 03_XCG0423.jpg

    3) Bonaguil, commune de Saint-Font

    Fernande Costes apporte son aide aux maquisards et devient leur agent de liaison. L’auberge de ses parents sert de boîte aux lettres pour les groupes voisins. Non loin de l’église de Lastreilles, au lieu‑dit Coudé, des résistants du groupe « Prosper » séjournent dans une ferme isolée avec une infirmerie. Aux Ardailloux, le groupe « Geoffroy » installe une infirmerie clandestine. À Rouziès, le groupe « Dollé » stationne quelques jours après avoir libéré des prisonniers de la centrale d’Eysses.

  • page-19-Cuzorn-5.jpg

    4) Cuzorn

    La ferme de Canteperdrix a servi de refuge à de nombreux résistants parmi lesquels le colonel Georges Archidice, chef des groupes « Veny », des Juifs, des Républicains espagnols et de nombreux Alsaciens‑Lorrains dont Émile Erhard, journaliste. Des parachutages sont dissimulés dans les environs. Le chef de gare fait expédier des caisses d’armes vers Montauban.

  • 05-Sauveterre_la_Lemance_Eglise-copie.jpg

    5) Sauveterre-la-Lémance

    Le commandant Émile Mollard, fondateur de l’Ora (Organisation de Résistance de l’Armée), est en charge du camouflage du matériel militaire dès l’armistice de juin 1940. Aidé de J. Georges Delrieu, directeur des Chaux Rabot, il dissimule des centaines de camions dans les galeries des carrières. Ils sabotent les véhicules et murent les entrées. Fin 1942, les Allemands découvrent les caches et vont passer plus d’un mois à charger les camions sur des trains dirigés vers l’Allemagne. Un ancien de 1914‑1918, Monsieur Tissandier prête aux maquisards du groupe « Soleil » une ferme. Elle abrite une « école des cadres » qui forme les résistants à la lutte armée.

  • page-19---borne-BLANQUEFORT.jpg

    6) Blanquefort-sur-Briolance

    Le maquis « Bayard », commandé par Charles Martin, séjourne au lieu‑dit Carayac. Un groupe de Malgaches, libéré du camp de Mauzac, vient le rejoindre. Une partie des maquisards s’engage pour la poursuite des combats vers la Pointe de Grave.

  • page-18---Lacapelle3.jpg

    7) Lacapelle-Biron

    Le 21 mai 1944, une compagnie de la division SS Das Reich encercle le village. Les hommes valides sont appelés sur la place. 60 d’entre eux sont rassemblés dans une prairie. À 18 h, 47 hommes âgés de 18 à 60 ans sont ramenés sur la place et sont déportés vers les camps de la mort. 24 Capelains ne sont pas revenus.


    Le 15 août 1947, le monument départemental de la déportation est inauguré sur le lieu de la rafle. Ce bloc de granit est soulevé par des bras de bronze sortant de terre. Les noms des déportés sont inscrits sur des plaques nominatives, les bras et les plaques ont été réalisés par l’usine de Fumel.

splash.png Notre Emag ne prend pas en charge la lecture sur mobile pour le moment. Nous vous invitons à le consulter sur tablette ou ordinateur. Continuer tout de même