Les Jimi Hendrix, Jenifer ou encore Patrick Dupond en herbe se sont certainement invités dans votre salon, votre cuisine, la chambre de vos enfants lors des confinements. Ils ont fait le show transformant un manche à balai en guitare ou une brosse en micro. Certains se voyaient rock-star planétaire, d’autres petit rat de l’opéra ou danseur étoile…
Nos jeunes nous ont prouvé qu’ils étaient passionnés, qu’ils avaient envie et qu’ils étaient tenaces. Alors pourquoi rompre cette dynamique ? Laissons-les s’exprimer, d’autant plus qu’il y a 22 écoles de musique et de danse intégrées au schéma départemental réparties sur le territoire. Elles ont, elles aussi, prouver leur engagement et dévouement en proposant des solutions pour rester en contact avec leurs élèves. Mais, il ne faut pas se mentir, fermetures-réouvertures et cours en distanciel ont été préjudiciables à la continuité pédagogique, fragilisant le renouvellement des générations au sein de ces établissements et surtout la pratique collective, ciment de la dynamique pédagogique. Alors, il est grand temps d’en (re)prendre le chemin.
Soutenues par le Département, elles offrent un apprentissage gradué et progressif. Classes d’éveil, initiation, cycles et parcours : une réponse pédagogique est proposée à chaque élève quels que soient son profil et ses aspirations. Par exemple en musique, l’élève suit une formation musicale qui débute avec l’incontournable solfège, passage obligé ! La formation se poursuit avec une pratique instrumentale individuelle et/ou collective. Ces étapes sont intimement liées les unes aux autres et visent à permettre au musicien de jouer au sein d’ensembles, d’ateliers, d’orchestres.
Associatif ou public, classé ou non, ces lieux de formation et de pratique accueillent de 30 à 600 élèves. Chaque établissement a pour ambition de former de futurs musiciens et danseurs amateurs et d’encourager une pratique artistique tout au long de la vie.
Au-delà de permettre de savoir danser ou de savoir jouer d’un instrument, ces écoles développent de nombreuses autres notions. La danse développe par exemple l'intelligence spatiale et musicale, l'intelligence linguistique (l'apprentissage du vocabulaire), l'intelligence interpersonnelle et intrapersonnelle (pouvoir travailler avec les autres et connaître ses forces et faiblesses) ainsi que la capacité à se concentrer et à travailler dur en vue d'un objectif. En musique, l’enfant apprend à écouter son jeu, à coordonner ses mouvements, à développer sa mémoire, à affiner sa sensibilité, à s’extérioriser. Le danseur ou le musicien retire de ces apprentissages une satisfaction et une fierté. L’estime de soi et le goût de l’effort sont mis au premier plan.
Tolérance, écoute, ouverture sur le monde et aux autres : tels pourraient être les mots clés définissant une école de musique et/ou danse. Ces lieux d’apprentissage sont aussi des lieux de vie propices au lien social.
Mais aussi...
Complémentaires au schéma départemental des enseignements artistiques, de nombreuses structures associatives et privées existent également en Lot-et-Garonne. Elles contribuent au développement de la pratique artistique toutes esthétiques confondues. Elles permettent de pratiquer en amateur danse, musique, chant, théâtre, arts plastiques… comme loisir. Le plaisir de danser un tango par exemple et de se retrouver entre amis.
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