Recensement et cartographie des stèles et des plaques commémoratives, mise en relation des faits avec le nom inscrit sur la stèle ou la plaque, recherche du pseudo utilisé dans la Résistance et du groupe d’appartenance, recherche des personnes ayant participé aux faits et en capacité de témoigner, vérification des renseignements collectés… Le travail des membres du comité départemental de l’Anacr 47 et de son comité local en Fumélois a été long, laborieux mais fructueux. « Toutes les informations ont été vérifiées et recoupées. Nous ne pouvions pas nous permettre de fonder notre projet sur des approximations ou des rumeurs... », déclare Brigitte Moreno, présidente de l’association et fille de résistant.
Cinq ans de recherches, de consultations des archives, de rencontres… ont ponctué ce retour vers le passé. « Aujourd’hui, notre objectif est atteint sur le nord‑est du département : expliquer l’organisation de la Résistance sur notre territoire et son histoire, présenter les différents protagonistes et le rôle de la population rurale, indiquer les lieux de parachutages et de caches d’armes... »
Si ce secteur est « bouclé », le reste du département est encore à explorer. « Cette année, nous développons le deuxième chemin sur Aiguillon. En parallèle, nous allons travailler sur l’ensemble du département et plus précisément sur les lieux où se sont déroulés d’importants combats ou événements significatifs par exemple Astaffort, Prayssas, Villeréal, Feugarolles ou encore Houeillès. Nous y installerons des bornes retraçant le fil de l’histoire. »
Sur le Fumélois
Le « chemin » en Fumélois se décline en 16 lieux de mémoire et 4 lieux touristiques. Il forme une boucle de 94 km (départ et arrivée à Fumel) et passe par les départements limitrophes de la Dordogne et du Lot. Un dépliant, conçu comme une réelle feuille de route, décrit succinctement chaque étape, indique le nombre de kilomètres à parcourir et le temps approximatif pour la réaliser.