La clause « sociale » représente une grande opportunité de collaboration entre les entreprises locales, les acteurs de l’insertion par l’activité économique et les donneurs d’ordre. Pour la mise en œuvre de ce dispositif, la mobilisation d’un relais territorial est un véritable atout, comme en témoigne les résultats de la plateforme départementale des clauses sociales dans les marchés publics confiée à ARDIE 47 depuis 11 ans en Lot‑et‑Garonne.
Collèges, lycées, établissements pour personnes âgées, gendarmeries, logements, hôpitaux… le champ d’intervention des marchés est très large. Le Conseil départemental est un pourvoyeur important d’heures d’insertion qui bénéficient aux Lot‑et‑Garonnais éloignés de l’emploi. Mais ce n’est pas le seul. On trouve notamment à ses côtés le Conseil régional, la Communauté d’Agglomération du Grand Villeneuvois, Val de Garonne Agglomération, la Communauté de communes du Val d’Albret, ValOrizon, les bailleurs ou encore la société d’aménagement SEM47.
À ce jour, au total, ARDIE 47 a coordonné la réalisation de quelque 156 000 heures de travail en clauses d’insertion, majoritairement dans les secteurs de la construction, de l’entretien de bâtiments, de la propreté et des espaces verts.
De nouvelles activités émergent, plus méconnues, offrant également des débouchés professionnels, comme l’archivage numérique, la production d’objets par découpe laser, ou les métiers de services de type « conciergerie d’entre prise ». Ces activités sont portées par des Structures d’insertion par l’économique (SIAE) innovantes, réparties sur l’ensemble du département, et spécialisées dans l’accueil de publics en difficulté.
La proximité d’ARDIE 47 avec les structures de l’insertion par l’activité économique qu’elle accompagne dans leur développement, ainsi qu’avec les acteurs économiques qu’elle touche grâce à son réseau de chefs d’entreprise, a permis d’établir des liens de confiance et de mener des actions concrètes vers l’emploi. Une dynamique lot‑et‑garonnaise à entretenir, qui démontre une fois de plus que l’emploi est l’affaire de tous.