Agropole crée l’environnement technique, technologique, industriel, indispensable au développement du tissu agroalimentaire de la région. En fonction de la maturité des projets, l’accompagnement ne sera pas le même. C’est bien du sur-mesure que propose la technopole avec ses différents « outils ».
L’incubateur pour les pressés
Une entreprise peut rester 7 mois en incubation à Agropole. Là, elle reçoit un accompagnement intensif et personnalisé ; du surmesure. Elle est confrontée à des cas pratiques de mises en situation. Elle découvre les bonnes pratiques, celles qui lui feront gagner du temps, les plus pertinentes et efficaces pour développer son produit. La « formation » s’appuie aussi sur l’utilisation de machines de production. Elle met l’accent sur les contraintes en temps réel et sur la résolution des problèmes. C’est une véritable plongée dans le concret.
La pépinière d’entreprises : grandir en toute sérénité
La pépinière d’Agropole accueille pour 3 à 5 ans les entreprises en phase de création et de développement. Agropole dispose d'une quinzaine de modules de 100 m² et 10 unités sur le site Agropole Confluence à Damazan. Cela permet à l’entreprise de s’installer sans investir immédiatement dans des locaux et des machines. Les jeunes pousses y trouvent un accompagnement personnalisé. Elles bénéficient aussi de services communs (réseau informatique, salle de réunion, auditorium, espace coworking, crèche…). Le rôle d’Agropole est d’accompagner, pas de faire à la place d’eux. L’entreprise grandit à son rythme et lorsqu’elle est prête, elle sort de la pépinière pour voler de ses propres ailes, laissant la place à une autre jeune graine.
Agrotec, le Centre de ressources technologiques (CRT)
C’est le noyau central d’Agropole. Le centre a trois activités complémentaires. Son laboratoire d’analyses sensorielles teste des produits. Pour cela, il dispose de deux panels : consommateurs et experts. Le centre d’innovation et de transfert technologique de 1 400 m² permet aux industries de trouver des solutions à leurs problèmes technologiques. L’idée est de les aider à passer d’une recette artisanale à une recette reproductive à échelle industrielle. Un protocole d’élaboration leur est alors transmis : quantités des différents ingrédients, ordre d’incorporation dans la recette, utilisation de telle ou telle machine… Sa plateforme d’appui technique de 200 m² met à la disposition des entreprises une mini-ligne de production composée d’environ 200 machines. Sur un même lieu, l’industriel a l’ensemble des capacités de recherche qui lui sont nécessaires pour se développer.
Le concours fête ses 30 ans
Le concours national d'innovation agroalimentaire est la référence en la matière. Tous les ans, il récompense 3 jeunes pépites de moins de trois ans qui sont l’avenir et dont les produits seront dans nos assiettes demain : Sojami (produits à base de soja bio), Pap’s (chips de légumes et de céréales - lire page 12), Yooji (plats pour bébé), Ÿnsect (leader mondial de la fabrication de protéine et engrais d’insectes), Tomm’Pousse (spécialité aux fines herbes de soja), Yumgo (alternative végétale au blanc d’oeuf pour les professionnels) et bien d’autres… Les lauréats reçoivent une aide financière de 10 000 € chacun et ont accès au réseau Agropole, composé des poids lourds de l’agroalimentaire et de la presse spécialisée (Fleury Michon, Barilla, Innocent, tous membres du jury du concours). Ils bénéficient également d’un accompagnement privilégié sur-mesure. Et enfin, Agropole met à leur disposition un stand au Sial (Salon international de l’alimentation) qui a lieu tous les deux ans à Paris. Là, 6 lauréats profitent d’une visibilité incroyable. Agropole est vraiment une rampe de lancement pour les entreprises agroalimentaires de demain. L'avis de Michel Vasset Quelques chiffres Mais aussi