EXPLICATION
Trouver la matière première
Le Lot-et-Garonne est bien le « jardin de la France » avec quelque 70 variétés de productions. Mais parfois, la production fait défaut ! Ou du moins, elle est marginale pour développer un produit fini en quantité industrielle. Qu'à cela ne tienne, il suffit de développer la production auprès d’agriculteurs volontaires pour se lancer dans l’expérimentation. Aussi, une filière stévia bio a vu le jour en Nouvelle-Aquitaine sous l’impulsion de l'entreprise Oviatis (lire page 16). Même démarche pour la filière houblon ou encore la filière chanvre. Résultat : une production locale de chanvre va naître et sera un véritable débouché pour l’agriculture future et l’emploi agricole local.
Valoriser les légumes « moches »…
La Fabrique à soupe est née de la volonté de Didier Escuraing, producteur de betteraves à Layrac, de valoriser son surplus de production et d’écouler les légumes invendables (car trop « moches » c’est-à-dire ne répondant pas aux standards de commercialisation). Objectif : éviter le gaspillage. Il a donc travaillé avec Agrotec pour développer un produit – une recette répondant à ses attentes : en l’occurrence une soupe ! « La fabrique » se trouve sur l’exploitation de l’agriculteur qui avait déjà réalisé des investissements. Agropole a juste apporté une touche finale en termes d’équipement. Aujourd’hui, l’unité de production est accessible à tous les agriculteurs voulant faire comme Didier : éviter de perdre des matières premières et transformer une partie de leurs récoltes. Les produits sont vendus sous la marque Terre de délices. Chanvre de Garonne Rencontres