47 Magazine - 37 : Janvier 2017

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_THI1484.jpg Isoline Faillot a ses habitudes « bio » dans la boulangerie Le Moulin du Cros située à Agen. Le gérant, Frédéric Caumière, a d’ailleurs de nombreux projets pour développer encore davantage son activité bio, avec pour ambition, à terme, de produire ses propres farines avant de les transformer et de les commercialiser.

Témoignage

Engagée dans ce défi original, la famille Faillot, résidant à Bon‑Encontre, nous explique les raisons qui ont motivé sa participation.

« Travaillant dans le domaine de la diététique, puisque j’accompagne des personnes désireuses de perdre du poids en rééquilibrant leur alimentation, je suis largement sensibilisée aux bienfaits d’une nourriture saine. Avant d’inscrire ma famille à ce concours, j’avais déjà des habitudes de consommation bio, mais j’ai souhaité relever ce défi aves mes parents pour faire encore mieux ! », nous livre Isoline Faillot.

Au‑delà de s’approvisionner en produits bio, Isoline a également été séduite par l’opportunité de rencontrer les producteurs qui ne sont pas toujours répertoriés par les organismes de référence. « Nous avons la chance sur notre département d’avoir accès à une production bio diversifiée directement chez le producteur. J’ai découvert, par exemple, une ferme bio productrice de graines en tout genre, farines diverses et huiles pressées sur l’exploitation. Une belle découverte en lien avec mon activité professionnelle puisque j’ai pu partager cette information auprès de mes clients, eux aussi en recherche d’achats bio et locaux. J’apprécie également les échanges que nous avons entre familles. Les motivations des participants sont différentes, c’est par conséquent enrichissant de partager nos expériences », poursuit la jeune femme.

Qu’importe l’issue du concours, Isoline Faillot a acquis la conviction que manger sain, bio et local est possible en Lot‑et‑Garonne.

Côté associatif

L’association Agrobio 47 compte 170 adhérents, producteurs bio ou en conversion. Entre autres, elle défend leurs intérêts et assure la promotion de leur activité auprès du grand public.

L’association Au Fil des Séounes intervient sur le volet « Éducation à l’environnement au développement durable ». Elle propose différentes animations pour sensibiliser le grand public à cette thématique.

Le Département s'engage

Premier département bio de la Nouvelle‑Aquitaine, avec 19 000 hectares de surfaces agricoles, le Lot‑et‑Garonne dispose également de nombreuses entreprises de l’industrie agroalimentaire spécialisée dans le bio (150 entreprises environ).

Afin d’accompagner le développement de la filière bio, le Conseil départemental a renforcé son soutien ses dernières années. Revalorisation de l’aide forfaitaire pour les nouveaux agriculteurs qui s’installent en bio, soutien aux organismes de promotion et de formation de la filière ou encore aide aux investissements des entreprises spécialisées dans le bio sont quelques‑unes des mesures mises en place par le Département. Sans oublier qu’il favorise l’introduction d’aliments bio dans la restauration collective.

Retour En avant

Familles à alimentation positive

Du bio, du bon, du local !

Jusqu’au printemps, une trentaine de familles lot‑et‑garonnaises travaillent sur leur alimentation afin de bousculer leurs habitudes en introduisant des produits bio sans pour autant augmenter leur budget. Cette opération séduit également les agriculteurs bio, qui peuvent ainsi tisser des liens avec les consommateurs !

S’approvisionner en produits bio pour mieux se nourrir et ainsi soutenir l’agriculture locale, c’est le défi que plusieurs familles lot‑et‑garonnaises ont accepté de relever en participant à l’opération « Familles à alimentation positive ». Porté par les associations Agrobio 47 et Au Fil des Séounes, ce concours réunit plus de 30 familles qui, durant 6 mois, analysent leur budget nourriture et décortiquent leurs habitudes alimentaires, avec un objectif commun : introduire les produits bio dans leurs assiettes sans dépenser plus.


En Lot‑et‑Garonne, ce type de challenge paraît facilement réalisable du fait de la présence de nombreux agriculteurs bio et d’une grande diversité de produits. Cet argument a sans doute convaincu les participants, qui peuvent assez aisément trouver des aliments bio dans le département, que ce soit à la campagne ou en ville. Pour Agrobio 47, qui accompagne les familles tout au long de l’opération, il s’agit également de démontrer que le bio ne coûte pas plus cher. Un préjugé difficile à combattre. Pourtant, selon les circuits d’approvisionnement choisis, on peut trouver des aliments bio au même prix que ceux issus de l’agriculture conventionnelle. Il suffit de connaître le réseau d’agriculteurs qui vendent sur leur exploitation, les boutiques, les marchés ou encore les Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne, plus connues sous le nom d’Amap.


Au terme de l’expérimentation, les organisateurs récompenseront les familles les plus méritantes. Mais plus que la fin du concours, cette étape marquera le début d’une nouvelle aventure, où chacun devra conserver les bons gestes adoptés tout au long de l’opération !


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