47 Magazine - 37 : Janvier 2017

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_XCG9845.jpg « Le veau de chez nous » se positionne entre un « veau de boucherie basique » (issu de races plutôt laitières, élevé en ateliers et nourri avec du lait reconstitué) et le « veau fermier élevé sous la mère » (de type Label Rouge), produit haut de gamme qui ne reçoit que du lait naturel.
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Parole à Joël Labat, Directeur d'ELVEA 47

Quel est le rôle d’Elvea 47 ?

Elvea 47 est mandatée par la Communauté de communes de Prayssas pour établir et développer les relations commerciales autour du produit, encadrer les éleveurs, gérer le planning de production, planifier les apports en fonction des besoins des distributeurs et encadrer le travail des partenaires (transport, abattage, découpe).

Que dit le cahier des charges de la marque « Le veau de chez nous » ?

Le veau provient exclusivement de troupeaux de races à viande (90 % en Blonde d’Aquitaine). Né et élevé dans le département, il est allaité matin et soir par sa mère. Pour assurer une croissance et un état de gras suffisants (mais sans excès), il reçoit en complément une alimentation solide à base de céréales, ce qui donne la couleur rosée caractéristique de sa chair naturelle. Il est abattu à Villeneuve avant l’âge de 6 mois.

Pour assurer la traçabilité des morceaux, la livraison est soit directe de l’abattoir aux boucheries, soit de l’abattoir aux ateliers de découpe partenaires de la démarche : Le‑Temple‑sur‑Lot ou Cestas. Chaque livraison est identifiée avec le numéro de l’animal et le nom de l’éleveur producteur. Tous les élevages sont suivis et encadrés par les techniciens d’Elvea, qui orientent aussi les éleveurs vers des conduites d’élevage autonomes, où l’herbe pâturée reprend toute sa place.

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Le « Veau de chez nous » est une production traditionnelle et authentique, mise en œuvre avec des techniques raisonnées. Les éleveurs se soucient en effet du bien‑être du bétail et portent une attention toute particulière à l’entretien des prairies et au développement des cultures.

Raymond Girardi, Vice‑président en charge de l’Agriculture, de la Forêt et de l’Environnement

Sur les étals

Des boucheries

- Intermarché Agen, Bon-Encontre, Le Passage, Astaffort, Saint-Pardoux-Isaac (en cours de lancement)
- « Tout de monde s’y retrouve » à La Sauve (33)

Des magasins fermiers

- « Fermes de Garonne » à Agen
- « Le Potager du Cadram » à Marmande

Des restaurants

- « La Table de Michel Dussau » à Agen
- « L’O à la bouche » à Marinade
- « La Bastide Saint-Louis » à Prayssas
- « Chez Nany » au Temple-sur-Lot
- « Ragazzi da Peppone » à Bordeaux (deux restaurants), St-Médard-en-Jalles, Pessac, Mérignac, La Rochelle, Brive-la-Gaillarde

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Le veau dans les assiettes des collégiens

Le Département poursuit et intensifie l’introduction de produits locaux de qualité dans les restaurants des collèges. Le veau élevé dans la région a fait son apparition dans les établissements de l’Agenais en 2016. Cette année, il est servi dans 24 collèges.

Pour répondre aux besoins des chefs cuisiniers, 21 producteurs fournissent l’entreprise détentrice du marché public 2017. Entre 8 et 9 tonnes de veau, soit 50 à 60 animaux, sont consommés au cours d’une année dans les collèges. Chaque mois, les jeunes peuvent découvrir un menu différent : sauté de veau, rôti de veau…

Le Département s'engage

Le Département a accompagné la Communauté de communes de Prayssas lors de la création de la marque « Le veau de chez nous » en 2015. Il finance également ses actions de communication, nécessaires d’autant plus que le produit est en phase de lancement. L’année dernière, Elvea  47 a aussi bénéficié de l’aide logistique du Département pour sa participation au Salon international de l’agriculture. Cette aide est renouvelée cette année puisque plusieurs éleveurs de l’association seront de nouveau présents à Paris pour promouvoir le VDCN.

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Circuits courts

Le veau de chez nous

Le veau de chez nous, il est de Prayssas. Voilà une marque dont le message a le mérite d’être clair ! Depuis mi 2015, elle s’affiche sur les étals de certaines boucheries et une dizaine de restaurateurs l’ont déjà mise à leur carte. Présentation d’une marque 100 % lot‑et‑garonnaise.

« Le veau de chez nous est né, élevé et abattu en Lot‑et‑Garonne. Il doit remettre du bon sens et du bon goût dans nos assiettes... » Joël Labat, directeur d’Elvea 47 (association des éleveurs du Lot‑et‑Garonne - 180 éleveurs membres) ne mâche pas ses mots. Selon lui, la marque « VDCN », créée à l’initiative de la Communauté de communes du canton de Prayssas et de son président, a un double avantage. « Elle peut d’abord aider les éleveurs à sortir de la crise : ceux qui arrivent à respecter notre cahier des charges et à produire le veau voulu réalisent déjà des plus‑values nettes de 150 à 200 € par bête au regard des prix des animaux de même âge à l’export. Cette valorisation est devenue nécessaire pour pérenniser l’élevage sur nos territoires. »


Mais les consommateurs sont également gagnants. « Il s’agit d’un veau de boucherie de type "fermier", issu de races à viande, né et engraissé dans les élevages du territoire de la Communauté de communes ou, par extension, en Lot‑et‑Garonne. Il répond aux attentes des consommateurs qui souhaitent privilégier une alimentation locale, saine, de qualité à un prix raisonnable. » En effet, les magasins partenaires arrivent bien souvent à proposer ce produit au prix du veau de boucherie standard. Ils participent ainsi au développement de l’économie locale : de la production à l’assiette en passant par la transformation.


« Notre réseau s’est étoffé »


En quasiment deux ans d’existence, la marque a triplé le nombre de ses éleveurs. « Nous avons débuté avec un petit groupe de 5 ou 6 éleveurs. Aujourd’hui, ils sont une quinzaine à assurer l’approvisionnement régulier. » La demande est également en constante augmentation. « Il y a 10 mois, nos deux seules boucheries‑partenaires se trouvaient sur l’Agenais pour un à deux veaux par semaine. Maintenant, le besoin est de 7 à 8 par semaine car notre réseau s’est étoffé : des boucheries de grandes et moyennes surfaces, des restaurants et des distributeurs en Lot‑et‑Garonne, Gironde, Charente‑Maritime et Corrèze. » Le potentiel de développement commercial est donc bien réel, mais il ne se fera qu’à la vitesse du développement de la production, car le VDCN, bien que destiné à des éleveurs plutôt producteurs de broutards, exige une réelle adaptation de la conduite d’élevage pour exprimer toute sa capacité. À terme, ce veau pourra même se retrouver dans les assiettes des collégiens…


Parole à Joël Labat Le mot de Raymond Girardi Sur les étals Le veau dans les assiettes des collégiens Le Département s'engage

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